Le vent est un mouvement de l’atmosphère. Il peut apparaître sur n’importe quelle planète disposant d’une atmosphère. Ces mouvements de masses d’air sont provoqués par deux phénomènes se produisant simultanément : un réchauffement inégalement réparti de la surface de la planète par l’énergie solaire et la rotation de la planète. Les différence de température des différentes région de la planète engendrent des différence de pression atmosphérique. Un déplacement des masses d'air des zones de hautes pression vers les zones de basse préssion se met alors en place et créé le vent.
Sur Terre, plusieurs régions ont des vents caractéristiques auxquels les populations locales ont données des noms particuliers. La vitesse du vent est mesurée avec un anémomètre.
Les vents peuvent être réguliers ou en rafales. On retrouve des corridors de vent très forts le long des zones de contraste de températures qu'on appelle courant-jets. Sous les orages, la transformation du cisaillement horizontal du vent en tourbillon vertical donne une tornade ou une trombe marine. Le même phénomène peut se produire sans nuage et donne un tourbillon de poussière. La descente de l'air vers le sol avec les précipitations dans un orage donne une rafale descendante.
L'atmosphère terrestre est constituée principalement d’azote (près de 80%), d'oxygène et de vapeur d'eau. La quantité maximale de vapeur d’eau que peut contenir l'air est fonction de la température de celui-ci. Lorsque l'air s'élève, il se dilate et sa température diminue, permettant la condensation de la vapeur d'eau en gouttelettes. Un nuage est alors formé.
Un nuage est donc un ensemble de gouttelettes d’eau (ou de cristaux de glace) en suspension dans l’air. Plus l’air est chaud, plus il peut contenir de la vapeur d’eau, et plus le nuage sera important. Plus les mouvements verticaux de l'air sont forts, plus le nuage aura une extension verticale importante. On distingue deux types principaux de nuages : les nuages stratiformes, qui proviennent du mouvement à grande échelle de l'atmosphère, et les nuages convectifs qui eux se forment localement quand l'air est instable.
Si le mouvement vertical est suffisant, les gouttelettes ou les cristaux de glace fusionneront pour donner des précipitations liquides ou solides :pluie, bruine, neige, grêle, grésil, verglas et granule de glace. Elles seront sous forme continue avec les nuages stratiformes et sous formes d'averses ou d'orages dans ceux convectifs.
La circulation atmosphérique est le mouvement à l'échelle planétaire de la couche d'air entourant la Terre qui redistribue la chaleur provenant du Soleil en conjonction avec la circulation océanique. En effet, comme la Terre est un sphère ayant un axe de rotation 23.5 degrés, l'exposition au soleil varie entre l'équateur (exposition maximal) et les pôles (exposition minimal).
Il s'en suit un réchauffement différent entre les deux régions, créant ainsi la circulation atmosphérique pour réguler la température et la préssion de l'air.
La pression atmosphérique se répartie donc en zones organisées où la pression est un maximum (Anticyclone), un minimum (dépression), un minimum local (creux barométrique), un maximum local (crête barométrique).
Un anticyclone est une zone de hautes pressions atmosphériques, produite par une grande masse d'air descendante (l'air se déplace des hautes sphères de l'atmosphère vers le sol). Dans un anticyclone,l'air est très stable et circule dans le sens horaire tout en convergeant vers le sol. Cette concentration de l'air à la surface augmente la pression (supérieur à 1015 hPa) et réchauffe ainsi l'air en le comprimant. En effet lorsqu'on comprime l'air, ce dernier s'échauffe. En savoir plus
El Niño et l’oscillation australe (OA) sont les deux pôles d'un même phénomène appelé ENSO qui affecte le sud du Pacifique. Les cycles de ce dernier perturbe l’équilibre thermodynamique du couple océan (El Nino) – atmosphère (Oscillation australe). Il est à l’origine d’importantes modifications de la circulation atmosphérique et océanique ayant des impacts mondiaux.
L’opposé d’El Nino est la La Niña qui amène des températures océaniques anormalement froides sur l’est du Pacifique autour de l’Équateur. L’activité orageuse est renforcée sur l’ouest du bassin du Pacifique alors que les alizés gagnent en intensité. Les effets de La Nina sont à peu près opposés à ceux de El Nino. La Niña et El Nino ne se suivent pas toujours, seulement en moyenne une fois sur trois, mais la succession rapide de conditions climatiques très différentes d’un régime à l’autre peut engendrer un important stress sur la végétation.